Daudet, finement et nerveusement, a su rendre certains aspects du Paris d’il y a trente ans, aspects de la ville, aspects des âmes ; il a dessiné de curieuses et vivantes figures : il a rendu aussi, en scènes touchantes ou grandioses, l’idée que de loin, par les indiscrétions des journaux ou la publicité des tribunaux, nous pouvons nous faire des existences princières dans les conditions que le temps présent leur fait. […] Mais ce romancier médiocre est un homme intelligent, d’esprit ouvert à toutes les idées, curieux d’art, de science, de philosophie, universel et cosmopolite comme un Genevois cultivé peut l’être. […] France le plus curieux, le plus séduit, et le plus impitoyable pourtant des historiens.
On n’a de visions un peu curieuses, on ne découvre à plein les hommes qu’en temps d’émeute et de révolution. […] Prince ne puis, bourgeois ne daigne, curieux suis. […] Je ne puis avoir que des impressions dont je vous permets de ne pas tenir compte, car elles ne sont pas d’un grand homme de guerre ni même d’un curieux suffisamment renseigné.