. — Je crois que la réalisation sera due d’un côté à la sympathie extraordinaire des amis et protecteurs de mon art, d’autre part à la ferme et cordiale volonté des excellents artistes eux-mêmes dont j’ai sollicité le concours ; car la participation de mes Patrons ne devait et ne pouvait se faire que pour une entreprise dans laquelle toute idée d’une spéculation lucrative était exclue.
« Je ne crois pas que les extrémités des nerfs de sensibilité ou organes d’impression puissent s’ébranler spontanément de manière à transmettre au centre perceptif la forme, la couleur, etc., d’un objet ; ce que peut faire au contraire le centre de perception par son retour spontané à un état antérieur d’activité, sous l’influence de quelque congestion temporaire de ses vaisseaux, comme en produit l’usage prolongé du microscope ou l’introduction des alcaloïdes de l’opium, de la belladone, de l’absinthe. » En effet, les maladies de l’œil avec congestion rétinienne sans méningite ne ramènent pas sur la scène des images de ce genre, mais de tout autres ; pour éveiller celles-ci, il faut la méningite, l’ivresse de l’opium ou de l’absinthe, c’est-à-dire l’irritation des centres nerveux. — En résumé, l’irritation des nerfs et l’irritation des centres nerveux se reconnaissent à des signes très différents. […] « Tous ces mouvements sont si bien, adaptés, si naturels, que, si la plaie résultant de la décapitation était cachée, vous croiriez que l’animal n’a subi aucune mutilation, et le caractère commun de ces mouvements est d’avoir pour effet la défense contre les atteintes extérieures. » Pareillement, des grenouilles décapitées peuvent encore sauter, nager.