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1272. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »

Le cartésianisme fit des chrétiens apparents, en faisant des philosophes qui croyaient à Dieu, à l’âme immortelle, à la supériorité infinie de la nature spirituelle sur la nature corporelle (ce qui établissait une hiérarchie très nette des plaisirs). […] Cependant ceux-ci avaient plus raison qu’ils ne croyaient eux-mêmes. […] Pascal croit servir la vérité du Christ ; il l’affaiblit. […] Mais désirer de croire n’est pas croire : on ne croit pas à volonté ; il faut la grâce. En attendant qu’on l’ait, et qu’on croie, on se préparera à la recevoir et à croire : on pliera la machine, on ira à la messe, on s’abêtira.

1273. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »

L’esprit ne peut sortir de lui-même ; et les choses qu’il croit extérieures à lui sont, uniquement, ses idées. […] Entre les peintures sensationnelles, ayant pour objet la représentation complète et exclusive des visions, je crois bien que la plus précieuse est, cette année, comme déjà en 1885, un tableau de M.  […] Mais je crois bien — déjà, aux Pastellistes, M.  […] Il ne se dit pas Wagnérien, et cependant j’ose croire qu’en lui nous trouverons notre guide et notre sauveur. […] Le fier chevalier n’en croit pas l’orgueilleuse femme.

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