On saisira en quels termes nouveaux nous pensons que la question poétique et littéraire doit se poser pour l’artiste aussi bien que pour le critique. […] Juillet 1830 étant venu interrompre d’un coup le développement de poésie et de critique auquel tant de jeunes esprits se confiaient de plus en plus, nous qui acceptions cette révolution tout entière et qui la jugions alors d’une bien autre portée qu’on n’a vu depuis, nous tâchions, dès les premiers moments, de remettre l’art en accord avec les destinées nouvelles que nous supposions à la société, et de le rallier à elle dans une direction agrandie et encourageante. En reproduisant cet article au milieu du volume à l’endroit où la continuité de vues et de système cesse ou du moins fléchit, nous voulons indiquer de quelle manière nous concevions alors la transformation de l’école romantique et critique de la Restauration : mais les programmes en divers genres ont eu tort. […] (Critiques et Portraits littéraires, 1841.)
Les critiques étrangers ont remarqué qu’il y a toujours un fond de méchanceté dans les plaisanteries les plus gaies de Candide et de Zadig. […] La lecture de Shlegel et de Dennis m’a porté au mépris des critiques français, Laharpe, Geoffroy, Marmontel, et au mépris de tous les critiques. […] Par exemple, les critiques français proclament Molière le premier des comiques présents, passés et futurs.