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976. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIe entretien. Cicéron » pp. 81-159

La patrie, qui est notre mère commune, te hait : elle te craint ; depuis longtemps elle a jugé les desseins parricides qui t’occupent tout entier. […] Pars donc, et délivre-moi des terreurs qui m’obsèdent : si elles sont fondées, afin que je ne périsse point ; si elles sont chimériques, afin que je cesse de craindre. » XXII À part un peu de déclamation plus oratoire que politique, l’éloquence humaine a-t-elle bouillonné jamais dans aucune poitrine en pareils accents ? […] Il espérait, contre toute espérance, en lui, mais craignait tout d’Antoine, et surtout de Fulvie, la nouvelle épouse de ce débauché.

977. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

Il craignit de manquer de temps pour bien remplir ces triples fonctions. […] Il aimait, mais il craignait sa mère comme une justice rigoureuse ; il ne se révélait à aucun des deux. […] Allons, c’est comme si c’était fait ; vous avez beau prendre votre air sévère, on sait que vous êtes bonne au fond, et l’on ne vous craint qu’à demi !

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