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551. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine. (suite et fin.) »

On craint que le cours des humeurs ne se prenne par-là : si la nature s’y accoutumait, on serait réduit à la canule, peut-être pour toujours. […] Les Grands qui étaient tous les jours chez lui durant sa maladie montraient bien par leurs soins combien ils le chérissaient et combien ils craignaient sa mort, et la comtesse de Grammont, qui y était presque tous les jours, me dit le soir de la grande fête, les larmes aux yeux : « Hélas !

552. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres choisies de Charles Loyson, publiées par M. Émile Grimaud »

On les sent déborder sur ses lèvres, du sein de sa prière à l’Éternel, auprès duquel il ne craint pas de se prévaloir de la guérison miraculeuse d’Ézéchias. […] Loyson faisait preuve en cela d’un scrupule politique non moins que littéraire ; il craignait sans doute, en laissant telle ou telle expression trop vive du grand orateur ministre, de porter de la flamme à l’incendie.

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