Cette forme intermédiaire, Molière la crée dans Don Juan et dans Tartuffe et y touche dans l’Avare, y touche seulement parce qu’il traite de l’avare en tant que sot beaucoup plus qu’en tant qu’horrible ; mais le plus souvent il ne touche qu’aux défauts, lesquels sont risibles, et il ne peut pas faire autrement.
Il est certain que le Naturalisme, tout en procédant du Romantisme par bien des formules et des procédés, a créé un genre tout spécial, et a servi à rallier tous ceux qui combattaient l’excès du Spiritualisme ; il a incontestablement, par sa nouvelle manière de voir les choses, modifié en bien des points nos formules littéraires. […] Attiré souvent dans le marché aux volailles par cet amour de l’inconnu qui caractérise les artistes, je m’aperçus de cette mélancolie des pattes de dindon, et j’entrevis un nouvel art à créer à côté des anciens. […] Pauvre victime du devoir, qui tombait comme Bayard, et que Dieu avait créée pour la douce existence des lévites.