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679. (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes

L’Allemagne peut se soumettre dans l’ordre extérieur et politique mais elle ne peut obéir qu’à son propre génie dans l’ordre intellectuel et moral ; elle réclama quelque liberté de détail sur un point de médiocre importance : elle ne fut pas entendue ; elle résista donc, et l’énergie de la résistance appelant la violence de la répression, et celle-ci redoublant celle-là, ainsi éclata et se répandit cette réformation religieuse et politique qui brisa l’unité de l’Europe et arracha le sceptre de l’Allemagne à la maison d’Autriche et à la cour de Rome. […] Frédéric régnait alors à Berlin, et ceux des beaux-esprits français qui ne se sentaient pas capables de briller en France à côté de l’astre éblouissant de Voltaire, allaient à Berlin faire en sous-ordre les amusemens de la cour et du maître. […] Je me trompe ; un homme précéda Kant, et c’est aussi à lui qu’il faut attribuer l’honneur de s’être élevé le premier avec courage contre les frivolités serviles et despotiques de la cour de Berlin. […] La cour de Berlin seule n’en fut point émue.

680. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249

la cour du palais romain qu’on inonde dans les grandes chaleurs, pour donner de la fraîcheur aux galeries qui l’environnent. du même. […] On voit par l’ouverture des arcades les galeries tourner autour de la cour du palais que l’artiste a peinte inondée. […] J’y aurais désiré quelque faible lueur d’une lumière réfléchie par les eaux qui couvrent la cour. […] Estimez surtout les ruines de l’arc de triomphe ; la cuisine italienne ; l’ écurie et le magasin à foin ; la grande galerie antique éclairée, et la cour du palais romain qu’on inonde ; ces deux derniers sont du plus grand maître.

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