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330. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVI. Des oraisons funèbres et des éloges dans les premiers temps de la littérature française, depuis François Ier jusqu’à la fin du règne de Henri IV. »

Cet ouvrage est faible, et peu digne de son sujet ; mais c’était du moins un hommage rendu à un grand homme, dans un temps où ce grand homme servait l’État, et où, pour récompense, il n’avait que les calomnies de la cour, les fureurs des traitants et la haine de la nation à qui il faisait du bien. […] Cette oraison funèbre fut prononcée en 1389, c’est-à-dire neuf ans après la mort du connétable, par un évêque d’Auxerre, et en présence de toute la cour. […] Il finit par exhorter tous les seigneurs de la cour qui étaient présents, à ne jamais prendre les armes que par l’ordre et pour le service de leur maître, s’ils voulaient, comme Du Guesclin, remplir les devoirs de la chevalerie, et mériter à la fois l’approbation de Dieu et l’estime des hommes. […] Des princes du sang, une foule de gens de la cour, et tous les hommes les plus célèbres par leur esprit et leurs talents y assistèrent.

331. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. Louis de Viel-Castel » pp. 355-368

Il était encore à Hartwell quand M. de Talleyrand lui envoyait un personnage de l’ancienne Cour, celui-là même qui avait répondu à Louis XVI le jour de la prise de la Bastille : « Ce n’est pas une révolte, sire, c’est une révolution. » Ce personnage (M. de La Rochefoucauld-Liancourt) envoyé à Louis XVIII pour s’entretenir avec lui de la situation et l’éclairer de vive voix sur les difficultés, ne parvient pas à être reçu par le roi qui avait contre lui un ancien grief personnel ; il n’est reçu que par le favori (M. de Blacas) et revient sans avoir pu être admis. […] M. de Barbé-Marbois n’a jamais été premier président de la Cour de cassation (t. i, p. 438), et l’historien le sait bien, puisqu’il le replace ensuite à la tête de la Cour des comptes

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