Les illusions de cette petite cour sont singulières ; elles étonnent de la part d’un esprit sensé comme l’était après tout celui de Louis XVIII ; on n’a qu’à lire les instructions qu’il donnait à M. de Saint-Priest auprès de M. de Thugue et de la cour de Vienne, à la veille de Marengo.
Corneille n’était point reçu à la cour d’Anne d’Autriche ; il suivait celle du cardinal, qui était alors tout opposée. […] Ici il suffit d’observer qu’il y eut à la cour d’Anne d’Autriche plus de galanterie que de bel esprit, et plus d’intrigues d’amour que d’intrigues littéraires ; et enfin qu’à l’époque dont nous parions, la galanterie des Amadis, qu’on appela très improprement chevaleresque, était fort en désarroi depuis le Don Quichotte qui avait paru au commencement du siècle.