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24. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Deshays  » pp. 134-138

Il a plus de chaleur et de génie que Vien ; et il ne le cède aucunement pour le dessin et pour la couleur à Vanloo qui ne fera jamais rien qu’on puisse comparer à son St André et à son Saint Victor. […] Il a de la force et de l’austérité dans sa couleur. […] La couleur vraie. […] La distribution des figures, la couleur, les caractères des têtes, en un mot toute la composition me ferait le plus grand plaisir, si le St Benoit était comme je le souhaite, et ce me semble comme le moment l’exige. […] Il semble qu’il ait renoncé à sa couleur, à sa sévérité, à son caractère, pour prendre la touche et la manière de son confrère.

25. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »

Pourquoi ne voyons-nous pas les couleurs sous la forme des sons ? […] On n’imagine pas pour cela une forme a priori de couleur, de son, d’odeur, ni des sensations innées. […] Vous percevez la couleur noire au moyen d’une sensation caractéristique ; mais toute couleur est étendue, et, ici, elle a la forme d’une ligne ayant une certaine largeur, forme sans laquelle la couleur même ne serait pas visible. […] Les yeux, comme nous l’avons remarqué déjà, ont l’avantage de nous fournir immédiatement la couleur, et il n’y a pas de couleur sans étendue et sans forme ; c’est pour cela que les yeux, par eux-mêmes, font connaître immédiatement au moins deux dimensions. […] L’ontologie ne trouvera pas plus dans l’idée de l’être les trois dimensions de l’étendue que les sept couleurs du prisme.

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