L’avantage que j’ai d’appartenir à un corps aussi illustre m’est une forte raison pour souhaiter qu’entre les articles que j’ai faits dans cet ouvrage il s’en rencontre quelques-uns qui ne soient pas indignes de paraître à côté des vôtres. […] Rassurez-vous sur la santé de mon corps et sur celle de mon âme ; la maison entière est en fort bon état. […] J’avoue qu’il est affligeant, messieurs, après quarante à cinquante ans d’une probité reconnue dans son commerce et récompensée par des fonctions distinguées dans son corps et dans la société, de se voir tout à coup accusé de malversation et de mauvaise foi ; j’avoue qu’il est triste, après une vingtaine d’années de persécutions que j’ai bien partagées, d’être troublé dans la jouissance d’une fortune que vous avez méritée par votre travail ; mais une autre position plus fâcheuse encore que la vôtre, ce serait d’avoir perdu son honneur et gardé son édition ; et cela n’est pas sans exemple.
et ce matin au petit jour, elle a pris l’échelle et elle est allée les cueillir. » Fritz, à chaque parole du père Christel, sentait comme un baume rafraîchissant s’étendre dans tout son corps.