Et, dans des vers un peu abstraits, mais par cela même presque immatériels, — qui ont naturellement d’autant plus d’âme qu’ils ont moins de corps, — il a réussi à traduire ce que vous me permettrez d’appeler l’aurore ou le crépuscule des sentiments, leurs commencements d’être et leurs agonies doucement finissantes.
Mais si nos sens étaient assez subtils pour nous montrer tous les détails des corps qu’étudie le physicien, le spectacle que nous y découvririons différerait à peine de celui que contemple l’astronome.