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1055. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Chateaubriand. Anniversaire du Génie du christianisme. » pp. 74-90

il paraît qu’il y a des peines mentales totalement séparées de celles du corps, comme la douleur que nous sentons à la perte d’un ami, etc. Or si l’âme souffre par elle-même indépendamment du corps, il est à croire qu’elle pourra souffrir également dans une autre vie ; conséquemment l’autre monde ne vaut pas mieux que celui-ci.

1056. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Maucroix, l’ami de La Fontaine. Ses Œuvres diverses publiées par M. Louis Paris. » pp. 217-234

Voyez-vous, le corps est si près de l’esprit, on ne saurait quasi les séparer… Voilà du La Fontaine en prose, mais Maucroix ajoutait comme correctif (et il semble tout à fait au ton de sa lettre qu’on l’entend causer) : Mais là, là, voici bien de quoi convaincre toutes celles qui voudraient m’accuser de légèreté. […] Les affaires graves ne sont guère mon fait : quatre petits tours de préau valent bien mieux que tout cela… » Ce sont des cérémonies, des harangues et députations sans fin, des compliments en corps qu’on va faire au roi sur ses victoires : Mon ami, tout le monde va ici en masque ; tout le monde, c’est-à-dire moi, et peut-être que les autres n’en font pas moins : c’est bien longtemps avant le carnaval !

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