Le Neveu de Rameau est évidemment un portrait qu’il fit de lui-même en charge, et qui n’est qu’une charge, au fond, « charbonnée », comme les vers de Faret dont parle Boileau quelque part, « sur les murs d’un cabaret », seulement, convenons-en, avec un charbon qui flambait ! […] Mais je ne puis convenir de la vérité des livres saints que parce que l’Église est infaillible, et je n’en conviens pas. » Certes ! […] Ceux-là qui, attirés par cette omelette soufflée du nom de Diderot, achèteront ses Œuvres complètes, dans lesquelles rien n’est complet et où il n’y a que des fragments, — et les fragments d’un esprit victime d’une fausse et détestable synthèse, — trouveront bien lourd ce bloc, incrusté, j’en conviens, de quelques stalactites plus ou moins brillantes, et le planteront, pour n’y pas revenir, sur les rayons de leur bibliothèque, avec tant de livres qui n’en descendent jamais une fois qu’on les y a mis. […] L’éditeur les a placés sous la rubrique qui leur convenait. […] Même les contemporains, vautrés dans ce matérialisme qui montait alors, comme l’eau du déluge, jusqu’aux frises du siècle, n’accueillirent point avec admiration ce livre, où, sous ces formes insupportablement déclamatoires qui ravissaient l’esprit faux du xviiie siècle, Diderot étale — il faut bien en convenir — la plus ambitieuse médiocrité.
Il fut convenu que je m’appellerais désormais… Ah ! […] On convint que celui qui, se retranchant du côté d’un avis contraire, recevrait dans son verre, et à la ronde, les dernières gouttes d’une bouteille entamée, paierait toute la dépense. […] Quand mon livre sera fait, je prendrai le titre qui me conviendra, et je changerai le vôtre, voilà tout ! […] Alors la plume devient un véritable capital qui peut fixer, jour par jour, le revenu qu’il lui convient d’obtenir. […] Certes, j’ai la conscience nette sur ce que j’ai écrit dans mes huit lettres ; mais pourtant j’avoue franchement que cela me convenait mieux à faire et à signer, dans la position indépendante que j’occupe, qu’à M.