A Monseigneur le comte de Saint-Florentin, ministre et secrétaire d’état, commandeur des ordres du roi, &c. Monseigneur, Les Beaux Arts ne furent jamais ingrats envers leurs bienfaiteurs. Vous les protégez : c’est à eux qu’il appartient d’éterniser le souvenir de vos vertus. Ils s’en acquitteront sans doute : leur gloire est inséparable de la vôtre. La mienne, Monseigneur, me semble assu- rée, puisque vous daignez permettre à cet Ouvrage de paraître sous vos auspi ces.
Au contraire, la comédie d’Aristophane resta populaire dans toute l’Attique, la Grèce continua à se réjouir de la poésie railleuse de ce bouffon inépuisable ; — Cicéron lui-même, grand admirateur de Socrate, s’y complaît tout comme Platon, et fait l’éloge d’Aristophane : Facetissimus poeta . […] Et puis, quand il continuerait à abuser toutes les Lucinde de la terre, où est le mal ?