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641. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80

Que le roi donc, après avoir bien considéré la loi divine, inflige justement les peines à ceux qui agissent injustement ! […] Le sage considère le châtiment comme la perfection de la justice. […] Il considère la parole, ainsi que nous la considérons nous-même, comme un organe aussi divinement et aussi primitivement révélé que la langue qui la profère.

642. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176

» Que l’on considère où est cachée la source occulte de tant de sagesse, la connaissance de tous les hommes, l’expérience de tant de vicissitudes, l’habileté instinctive qui apprend à traiter avec eux, à les convaincre, à les dominer, à les supporter, à leur pardonner ; où peut-elle être ? […] La nature travaille pour son propre intérêt et considère quel avantage elle peut tirer d’autrui : la grâce, au contraire, examine, non ce qui lui est utile et avantageux, mais plutôt ce qui peut servir à plusieurs. […] Si vous considérez la grandeur de celui qui donne, rien de ce qu’il donne ne vous paraîtra petit ni périssable : car peut-il être quelque chose de tel dans ce qui vient d’un Dieu infini ? […] Considère ces choses, ô mon âme !

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