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1808. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1863 » pp. 77-169

La nuit, sa conscience doit se réveiller à chaque coup de cordon !

1809. (1829) Tableau de la littérature du moyen âge pp. 1-332

Ainsi, comme souvent les choses humaines se développent dans un ordre de conséquences qui ne ressemblent pas aux principes, c’est le grand asservisseur des rois et des consciences, le grand despote religieux, Grégoire VII, cet homme dont les anathèmes faisaient trembler tout le monde, qui favorise la hardiesse et le premier élan de l’esprit populaire. […] Jamais les délégués et les instruments de la puissance romaine n’avaient pu être aussi nombreux, aussi actifs, que l’étaient ces apôtres de croyance et ces maîtres de conscience, jetés par la foi nouvelle sur tous les points du monde. […] Là, rien n’indique absolument une hérésie dogmatique ; mais on sent un esprit de libre examen et de conscience individuelle. […] L’Espagne vint se mêler dans ces luttes sanglantes ; elle y parut comme protectrice de la tolérance religieuse, de la liberté de conscience.

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