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1877. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Térence. Son théâtre complet traduit par M. le marquis de Belloy »

Parmi ceux qui ne sont pas purement indifférents, chacun aujourd’hui prétend s’y connaître : pour peu qu’on ait fait un brin d’études classiques, on ne consent pas à passer pour un homme qui en sait moins que le traducteur et qui se laisse guider par lui ; on l’arrête à chaque pas, on juge, on tranche. […] L’historiette est agréable ; elle a été bien des fois racontée avcc variantes et broderie, et on résiste de son mieux aux critiques qui, se fondant sur la date connue de la mort de Cécilius, n’y voudraient voir qu’un conte, bon tout au plus à être rimé par quelque Andrieux. […] « Dès que mon fils fut sorti de l’enfance, dit le bon père à Sosie, il eut toute liberté de vivre à son gré ; car, auparavant, comment aurait-on pu connaître son esprit et ses penchants, lorsque l’âge, la crainte, le précepteur toujours présent le retenaient ? 

1878. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Souvenirs d’un diplomate. La Pologne (1811-1813), par le baron Bignon. (Suite et fin.) »

Vainement, fatigué de rapports vagues sur l’existence de tel ou tel corps de troupes, je voulais parvenir à en connaître la composition ; vainement j’exigeais des indications de localités, de régiments, de bataillons ou de compagnies : en me répondait par des masses, et on dédaignait les modestes détails qui m’étaient précisément nécessaires. […] Quand on connaît ce dernier, il est clair que, pour encourir de sa part une telle sentence réprobative, il fallait que M.  […] Bignon lui-même, correspondance qu’il n’avait dû de feuilleter et de connaître qu’à sa position d’ambassadeur et de successeur, pour le dénigrer et le caricaturer ainsi : « J’avais pour prédécesseur à Varsovie M. 

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