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1079. (1890) Nouvelles questions de critique

La méthode en est bien connue. […] Molinier, grâce à une longue et laborieuse étude, qui ont le mieux connu le texte de Pascal. […] Jules Le Petit, s’abstenant de parler de ce qu’il connaît mal, l’enrichira d’autant de ce qu’il connaît mieux. […] En tendant vers les hauteurs, elle n’a pas connu les moyens d’y atteindre. […] Si nous l’y reconnaissons aujourd’hui, c’est que nous le connaissons par ailleurs.

1080. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412

Ce prince la connut en Picardie vers 1591, dans ces années où il guerroyait aux environs de Rouen et de Paris. […] Bref, le roi insistant toujours sur ces trois conditions dont il veut être sûr à l’avance, que la femme en question soit belle, qu’elle soit d’humeur douce et complaisante, et qu’elle lui fasse des fils, Sully, de son côté, tenant bon et se retranchant à dire qu’il n’en connaît pas avec certitude de telles, et qu’il faudrait en avoir fait l’essai au préalable pour savoir ces choses, Henri finit par livrer son mot, le mot du cœur : « Et que direz-vous si je vous en nomme une ?  […] Ce roi, en effet, malgré son coin connu de fragilité, avait toujours en définitive, quand il l’avait fallu, sacrifié les plaisirs aux affaires, et il y avait en lui un ressort d’honneur qui pouvait, au dernier moment, triompher de son amour. […] Il ne garda dans les premiers jours auprès de lui que ceux des courtisans qui avaient le plus connu Gabrielle, et avec qui il pouvait s’en entretenir. […] On y fait parler l’Ombre de Gabrielle venue de l’enfer tout exprès, dit-on, pour confesser ses crimes : De mes parents l’amour voluptueuse, Et de mes sœurs l’ardeur incestueuse, Rendent assez mon lignage connu : De l’exécrable et malheureux Atrée Est emprunté notre surnom d’Estrée, Nom d’adultère et d’inceste venu, etc., etc.

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