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350. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94

Or, dans la nature morale, dès qu’il existe un terme, la route qui y conduit est promptement parcourue ; mais les pas sont toujours lents dans une carrière sans bornes. […] Il semble qu’une main divine conduise l’homme dans les recherches nécessaires à son existence, et le livre à lui-même dans les études d’une utilité moins immédiate.

351. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre I. Origine des privilèges. »

Par son travail intelligent, volontaire, exécuté en conscience et conduit en vue de l’avenir, il produit plus que le laïque. […] Tous, par une vague tradition, par un respect immémorial, sentent que la France est un vaisseau construit par ses mains et par les mains de ses ancêtres, qu’à ce titre le bâtiment est à lui, qu’il y a droit comme chaque passager à sa pacotille, et que son seul devoir est d’être expert et vigilant pour bien conduire sur la mer le magnifique navire où toute la fortune publique vogue sous son pavillon. — Sous l’ascendant d’une pareille idée, on l’a laissé tout faire ; de force ou de gré, il a réduit les anciennes autorités à n’être plus qu’un débris, un simulacre, un souvenir.

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