Aussi le contraste entre son illusion et la réalité le conduit-il à exagérer leurs défauts ; il les morigène, ce qui, faussement, fait croire qu’il les hait. […] Sur ceci même les auteurs n’auraient peut-être pas eu tort d’insister un peu en leur acte III, qui n’en aurait rien perdu de sa verve bouffonne et fantaisiste et qui en aurait acquis un peu plus de poids et qui en aurait conduit encore plus directement et aisément au quatrième. […] Mais les trois premiers sont si forts, si fermement et nettement conduits, si lumineusement traités, en pleine clarté resplendissante, à la manière des grands maîtres ; et le troisième est un tel chef-d’œuvre, à tous les points de vue, comme action, comme tableau, comme coup de théâtre, comme éloquence et comme lyrisme, qu’on peut, j’en suis sûr, reprendre Pour la Couronne tant qu’on voudra sans aucune crainte ou hésitation, tant qu’il y aura un théâtre en France.
Un beau soir, il revient à Beauclair, dans un affreux état de ruine et de déchéance, conduit là par cette curiosité fatale qui ramène toujours le criminel au lieu même de son crime. […] Il fallut que le hasard la conduisît dans un milieu où fréquentaient quelques jeunes artistes, pour qu’elle se rendît compte combien les séduisait, combien les empoignait son don du récit.