Bacchus enfant courait déjà les bois, avec ses nourrices. « Et les Nymphes l’accompagnaient », dit l’Hymne homérique, — « et il les conduisait, et le bruit de leurs pieds enveloppait la vaste forêt. » Maintenant que le voilà roi, il se forme une cour, un Thiase ; il monte sur un char et prend son élan. […] Armé de deux flambeaux qu’il entrechoque violemment, il conduit alors, avec des bonds surhumains, les chœurs de la danse.
* * * S’il n’existe plus à proprement parler d’écoles ou, du moins, s’il est vrai de dire qu’aucune école ne peut prétendre conduire le mouvement actuel, il s’est formé des groupements, sortes de chapelles sans dogmes neufs, mais qui visent à faire prévaloir certaines esthétiques nettement distinctes les unes des autres. […] Cette évolution correspond à l’orientation de sa mentalité esthétique, qui l’a conduit au grand roman d’idées et de mœurs collectives et aussi de peinture sociale, après que les défauts et les écueils du roman psychologique l’eurent dégoûté de l’auto-observation poussée à l’extrême.