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382. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 89-91

Le Monarque conçut dès lors la plus grande estime pour ce Jésuite, qui ne professoit encore que les Humanités.

383. (1923) Paul Valéry

Pour concevoir les grands hommes purs de leur erreur, il faudrait les concevoir purs de leur œuvre, et eux-mêmes ne peuvent appeler leur grandeur que le reflet de leur œuvre sur eux : de leur œuvre réelle et non de leur œuvre possible, puisqu’il nous est loisible à tous de nous croire riches intérieurement d’une œuvre possible infinie que nous n’avons pas daigné réaliser ou que les circonstances ont étouffée. […] On conçoit que la méditation de Valéry ait été ainsi conduite à l’architecture. […] Si elle était douée de pensée, elle pressentirait ton existence, qu’elle ne parviendrait jamais à établir, ni à concevoir clairement. […] Nécessité que projette comme une ombre le continu de la liaison oratoire, où chaque partie est exprimée dans l’ensemble, est donnée dans l’idée du tout, de sorte que, pour concevoir autre la partie, il faudrait modifier tout ce qui la précède et tout ce qu’elle annonce. […] L’immortalité, si nous la concevons comme une possession définitive et comme la permanence d’un état, nous lui donnons exactement la même figure qu’à la mort.

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