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1701. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série «  M. Taine.  »

Il a trois atlas principaux en lui, à demeure, chacun d’eux composé « d’une vingtaine de gros livrets » distincts et perpétuellement tenus à jour : un atlas militaire, recueil énorme de cartes topographiques aussi minutieuses que celles d’un état-major ; un atlas civil, qui comprend tout le détail de toutes les administrations et les innombrables articles de la recette et de la dépense ordinaire et extraordinaire ; enfin, un gigantesque dictionnaire biographique et moral, où chaque individu notable, chaque groupe local, chaque classe professionnelle ou sociale, et même chaque peuple a sa fiche. […] Je ne comprends pas du tout le calcul prêté ici à M.  […] Il ne me paraît pas très bien comprendre ni définir l’esprit de M. 

1702. (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)

Mais que les Méridionaux le comprennent, et venant d’Agen, d’Antibes ou de Port-Vendres de grands poètes entreront en gare de Lyon. […] On comprend que la limite puisse varier suivant les caractères que l’on attribue à cette langue. […] Mais l’esprit flamand est doué des qualités qu’exige le lyrisme romantique — y compris l’aptitude à une certaine sorte de vague métaphysique naturaliste à laquelle répugnent les races latines, qui sont théologiennes tant qu’on voudra, mais pas métaphysiciennes — tandis que nos Méridionaux ne les ont point.

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