La grâce avec l’indulgence y respire ; la bouche exprime la bonté ; l’œil large et spirituel, le coin souriant des lèvres, la rondeur et la mollesse des tempes, composent une physionomie ouverte et sensible, où la joie laisse percer peut-être un dernier fonds de tristesse. […] » Combien de fois ne forma-t-il point là-dessus, d’avance, un système de vie paisible et solitaire : J’y faisais entrer une maison écartée, avec un petit bois et un ruisseau d’eau pure au bout du jardin ; une bibliothèque composée de livres choisis, un petit nombre d’amis vertueux et de bon sens, une table propre, mais frugale et modérée. […] S’il y manquait encore quelque chose, au moins du côté du public, je suis prêt à me retirer pour quelque temps dans une communauté de Paris, ou dans ma famille qui demeure au pays d’Artois, et je m’y occuperai à composer quelque livre utile qui puisse être regardé comme un surcroît de satisfaction.
Il eut les premiers penchants très littéraires ; il composa des tragédies qu’il montra au comédien Lanoue. […] On a de lui enfin un Éloge de Gresset, composé à une époque encore plus avancée de sa carrière, dans lequel il se livre à une admiration un peu exagérée pour Vert-Vert, et où il donne une assez jolie analyse du Méchant. […] Letronne, composé par ce savant dans sa jeunesse et quand il partageait encore quelques-unes des illusions scientifiques du xviiie siècle.