Pour rendre la farce complète, Voltaire répondit à ce La Lindelle, pour le grondera son tour d’être si satirique : il affecte de prendre le parti de ce pauvre Maffei, tout en disant que le critique a raison sur bien des points ; et, par un effort bien généreux, il avoue que, dans toute la tragédie italienne, il y a deux endroits touchants et pathétiques.
Il n’est pas jusqu’à cette somptueuse délibération de Cinna où les avantages respectifs et les inconvénients du gouvernement populaire d’avec le monarchique ne soient présentés dans une double procession symétriquement loyale et symétriquement complète. […] Seulement si on parlait d’un bout à l’autre, si on disait l’expression complète, si on disait épargner de l’argent, économiser de l’argent, mettre de côté de l’argent, on serait au moins un peu averti, on saurait au moins un peu ce que l’on dit.