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1590. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Œuvres complètes d’Hyppolyte Rigault avec notice de M. Saint-Marc Girardin. »

. — Dans la leçon orale qu’il débita pour cette même agrégation, il avait à parler d’un traité de saint Augustin sur la Vie heureuse  ; il commença vivement, a peu près en ces termes et dans cette donnée (je ne réponds que du trait) : « Saint Augustin était jeune, brillant, amoureux, entouré d’amis ; il avait remporté des prix de poésie et s’était vu applaudi en plein théâtre ; il était professeur de rhétorique à vingt-deux ans, et sans concours ; et cependant il n’était pas heureux !  […] Il serait peu bienséant de les défendre contre lui, quoiqu’il fasse pénitence tous les lundis de les avoir partagées ; mais enfin, au début, la réforme littéraire était assez sage, comme le sont les réformes qui commencent… Quand les partis auront achevé de désarmer, quand les opinions seront tout à fait calmes, l’heure et le jour viendront alors, — l’heure bienveillante et le jour favorable.

1591. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Des prochaines élections de l’Académie. »

M. de Tocqueville, s’il m’en souvient, commença son discours de réception par ces mots : « Messieurs, tout est nouveau en France, excepté l’Académie. […] Il est bon pourtant de ne pas s’en exagérer l’étendue, de savoir où elle finit et où elle commence.

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