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1383. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIV. »

Mais il faut auparavant jeter quelques regards en dehors de sa terre natale et de ses grandes colonies, par-delà cet horizon couronné d’une si éclatante lumière, qui commençait à Syracuse et que fermaient les Cyclades, la côte d’Asie et la terre d’Égypte. […] Rome était bien loin de ce progrès et de cet accord heureux des arts, lorsqu’elle commença d’imiter la poésie grecque, et d’introduire, après les jeux sanglants du cirque, ou parfois à leur place, quelques chants mêlés à des scènes dramatiques.

1384. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XVI. »

Il est certain que, grâce à cette illusion de la poésie, Octave Cépias déguisé en Auguste n’a plus été pour la postérité le sanglant triumvir, et que cette erreur ou cet oubli commença même sous son règne. […] L’hymne commencé n’est plus qu’une chanson, et le poëte, un ami du repos et du plaisir qui rend grâce au protecteur de la paix publique.

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