/ 1410
1375. (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447

Le secret de cette petite comédie, s’il y en a un, n’aurait pu être dévoilé que par le président des primitifs, devenu le spirituel académicien que tout le monde connaît ; mais à défaut de renseignements à ce sujet, longtemps mais vainement promis à Étienne par Charles Nodier, voici l’extrait d’une brochure curieuse que cet écrivain publia en l’an XII de la république (1804), sous le titre d’Essais d’un jeune barde. […] C’est la petite comédie que ce peintre a jouée lorsqu’il laissa voir en 1819 sa Galatée, ouvrage dont il sentait vraisemblablement la faiblesse, puisqu’il prenait tant de peine pour en assurer le succès.

1376. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

Je m’imagine que c’est un des plus grands attraits de Paris, et le seul même qui vaille la peine d’y vivre : être à une bonne place pour juger la comédie. Mais l’inconvénient, c’est cette comédie même ; c’est de tout y voir, c’est de n’agir pas et de prendre ce bas monde pour un spectacle, non point pour une arène, pour un sillon de labour. […] Monsieur, Plaignez-moi beaucoup d’être resté si longtemps sans répondre à votre tout aimable lettre ; des dégoûts, des occupations fastidieuses, une comédie en cinq actes refusée à l’unanimité par le comité du Théâtre français, et mille autres ennuis m’en ont empêché.

/ 1410