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952. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224

Puis un serrement de cœur lui vint : — Voilà trois jours qu’elle n’avait vu Marius. […] Misère de l’être aimant qui s’attache et se déchire en emportant un morceau de son cœur à chaque déchirement d’un autre cœur ! […] Misères du pasteur qui engraisse l’agneau et qui le dépouille de sa laine, qui y attache son cœur et qui vend au boucher la génisse qui a donné son lait à sa famille ! […] La plupart, causant à cœur ouvert, rendaient justice aux qualités de ce roi mitoyen à la monarchie et à la révolution ; aucun ne le haïssait. […] Quelquefois l’estomac paralyse le cœur.

953. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

Il porte violemment la main à son cœur comme sous le coup d’une douleur subite. […] » Avec le charme de ces souvenirs, la palpitation du cœur féminin s’insinue au cœur du jeune homme comme une mélodie triste et suave. […] Il sent comme un fer chaud à son cœur ; c’est la blessure d’Amfortas qui le brûle lui aussi ; il a compris son mal. […] Car la bonté du cœur est une qualité transcendante, elle appartient à un ordre de choses qui dépasse cette vie et elle est incommensurable par rapport à toute autre perfection. […] » Cette bonté du cœur est identique à l’état de Sainteté, et tous les deux sont ce que le philosophe nomme la Négation de la Volonté.

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