Elle était absente du cœur de l’artiste qui peignit cette toile sombre, elle est absente de presque tous les cœurs, l’espérance d’une absolution divine, d’une innocence reconquise, d’un bonheur éternel promis au plus coupable des coupables. […] Blessé au fond du cœur, il reprend le chemin de la Cour, décidé à montrer qu’il est prince et homme. […] Je crois qu’il a du cœur. […] Leur aspect nous eût déchiré le cœur, si nous n’eussions d’avance été réduits à l’état de brutes, sans compassion. […] Je saute sur lui, et, lui présentant la pointe de mon sabre au cœur, je lui dis : “Rends-toi, traître !”
Mistral dans Mireio, toi qui des bois et des rivières cherche le sombre et le frais pour ton cœur consumé de rêves d’amour ! […] Émile Faguet Sur quoi Aubanel, grand poète, mais ouvrier un peu maladroit, à ce qu’il me semble, a donné de tout son cœur sur le point désobligeant et périlleux, que la légende dérobait et lui épargnait, et s’y est attaché de tout son cœur, et en a fait le tout de son œuvre… Comme poème proprement dit, le Pain du péché est une belle œuvre.