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667. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

… Son cœur éclatait dans sa poitrine. […] Dès ce moment, elle me ferma sa porte, sa fenêtre et son cœur ! […] La raison de l’humanité est plus forte que celle de Philinte, le cœur d’Alceste ne vaut pas le cœur de l’humanité. […] un homme charmant, un cœur !… un véritable cœur !

668. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Préface pour les Maximes de La Rochefoucauld, (Édition elzévirienne de P. Jannet) 1853. » pp. 404-421

Son amour pour Mme de Longueville n’est plus un amour de jeunesse, c’est une intrigue de politique autant et plus qu’un intérêt de cœur. […] L’héroïsme militaire, d’ailleurs, vient surtout du sang et de la nature : ces cœurs de lion s’embrasent à l’approche du danger ; ils ne se possèdent plus, ils se sentent dans leur élément. […] sans doute, il eût mieux valu lutter contre son cœur, et, à force de courage et de vigilance, se sauver de toute faiblesse. […] Il n’y a qu’un très petit nombre de vrais amis sur qui je compte, non par intérêt, mais par pure estime ; non pour vouloir tirer aucun parti d’eux, mais pour leur faire justice en ne me défiant point de leur cœur. […] Tout cela me charmait, c’était ce qu’un Dieu m’avait mis dans le cœur : car chaque homme prend diversement plaisir à des œuvres diverses. » (Odyssée, XIV, 228.) — Ce que Virgile a traduit moins gravement par ces mots : « Trahit sua quemque voluptas. » — Et Homère a dit encore par la bouche du même Ulysse parlant à un jeune et beau Phéacien, qui l’avait offensé par ses paroles : « Ainsi donc les dieux ne donnent pas toutes les grâces à tous les hommes, ni la beauté, ni les qualités de l’esprit, ni l’éloquence.

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