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741. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Monsieur de Bonald, (Article Bonald, dans Les Prophètes du passé, par M. Barbey d’Aurevilly, 1851.) » pp. 427-449

Je ne citerai de sa Théorie du pouvoir que deux ou trois endroits remarquables, et qui peuvent s’entendre sans recourir à la formule. […] De Maistre a lu Catulle comme l’avait lu Fénelon, et il en citait un jour quelques vers dans une lettre à Bonald ; celui-ci en paraît un peu étonné : « Vous m’avez fait dire les plus jolies choses par Catulle, répondait-il, et, si je n’en avais vu le nom au bas, ayant un peu oublié ce grave auteur, j’aurais cru les vers de vous, tant ils sont faciles et agréables. »

742. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Notice historique sur M. Raynouard, par M. Walckenaer. » pp. 1-22

On cite de lui de petites épigrammes à la Martial, comme s’en permettait Maynard ou La Monnoye. […] « Je suis un philosophe, disait-il (et quand je cite ses paroles, figurez-vous-les toujours relevées et comme redoublées par l’accent) ; un philosophe n’a besoin que de la besace et du manteau ; mais encore faut-il que la besace soit pleine et que le manteau soit propre. » Dès qu’il eut acquis ce nécessaire, il revint à Paris sous le Consulat, et, cette fois, bien résolu à ne plus lâcher pied.

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