On lui reproche de manquer de critique, de s’appuyer sur des documents arbitrairement choisis et sans valeur sérieuse. « Il nous cite toujours, dit-on, les Mémoires de Bourrienne, qui sont en grande partie apocryphes, et ceux de Mme de Rémusat, qui sont d’une ennemie, d’une femme qui avait contre l’empereur des griefs personnels et des griefs féminins. […] S’il cite volontiers Bourrienne et Mme de Rémusat, c’est sans doute que leur témoignage concorde avec l’idée qu’il se fait de l’empereur. […] Voici une lettre citée par le prince : « Quel empire, mon ami, que cette étendue de pays jusqu’à Anvers !
Vous direz : « Mais, Monsieur Taine, vous nous citez des témoignages bien suspects, vous mêlez ou plutôt vous fondez et simplifiez étrangement les époques ; Diderot, Voltaire, Rousseau ne me semblent pas des êtres tout à fait pareils ; la révolution aussi, que je goûte peu, je la vois tout de même infiniment variée, complexe, pleine de luttes contraires. […] Taine, lui, cite des volumes. […] Parmi les aventures les plus comiques de cette vie, il faut citer le Journal.