Qu’un romancier s’impose le programme suivant : dans le désordre de la vie cérébrale, avec la confusion perpétuelle des sentiments, des idées et des sensations, le trouble qu’apportent les circonstances extérieures au développement logique de la pensée, les sautes brusques de cette pensée même, se rappeler et tâcher à décrire dans leur minutie absolue tous les sentiments, idées, sensations, qui peuvent traverser un cerveau humain de sept heures à dix heures du soir, si vous n’arrivez pas avec un programme comme celui-là à confectionner un monologue pour Coquelin cadet, je dis que vous n’aurez point été fidèle à votre programme.
Elle se traîne à ses pieds, mendiant des coups faute de mieux : « J’aimerais mieux des coups que rien », et entremêlant ses supplications de reproches à Dieu, qui l’a abandonnée dans cette circonstance et à qui elle propose un marché : « Ah !