Elle passait quelquefois de longues matinées, accoudée sur la fenêtre, le front contre le grillage de fer, à regarder un coin du ciel libre, et à pleurer comme un ruisseau sur les pots de fleurs dont le concierge avait garni l’entablement. […] Il s’approcha de l’instrument de mort, regarda froidement le couteau ruisselant du sang de son ami ; puis, se tournant vers le peuple et levant les yeux au ciel : “Voilà donc, s’écria-t-il, la fin du premier apôtre de la liberté ! […] Ses compagnes la vénéraient déjà avant le ciel.
Alors l’on dira : « Nos pères eurent besoin de placer le paradis au ciel. […] Et cette harmonie se réalisera, non par la théorie, non par la suppression des individus, non par ce Père-roi des saint-simoniens qui réglait la croyance comme tout le reste, mais par l’aspiration commune et libre, comme cela a lieu pour les élus dans le ciel. […] Les premiers chrétiens s’attendaient tous les jours à voir descendre du ciel la Jérusalem nouvelle et le Christ venant pour régner.