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484. (1900) Molière pp. -283

Dom Juan, jeune, brillant, arrogant, plein d’honneur, ne lui aurait été alors qu’un prétexte à exposer ses propres opinions, à lancer en son propre nom ces mots si étranges à la date où ils sont lancés : « Je crois que deux et deux font quatre. » Ou, quand Dona Elvire invoque le ciel contre Dom Juan, à faire dire à Dom Juan : « Sganarelle, le ciel !  […] Plus encore que Dona Elvire et que Dom Louis Tenorio, le Pauvre soutient la cause du ciel de la noblesse de son caractère propre, de l’énergie absolue de sa résistance contre Dom Juan. […] Un homme qui prie le ciel tout le jour ne peut pas manquer d’être bien dans ses affaires. […] Il peut vouloir dire chez celui qui le prononce : Cet écu, je ne te l’aurais pas donné pour l’amour du ciel, d’une Providence, je te le donne pour l’amour des hommes, parce que l’Humanité est divine. […] Et plût au ciel que tu eusses toujours été aussi sage !

485. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « II » pp. 9-11

Une faute de français énorme pour un académicien : Martyres dans le ciel ou libres sur la terre ; — pour martyrs.

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