Ces montagnes, cette mer, ce ciel d’azur, ces hautes plaines à l’horizon, furent pour lui non la vision mélancolique d’une âme qui interroge la nature sur son sort, mais le symbole certain, l’ombre transparente d’un monde invisible et d’un ciel nouveau. […] Elle se spiritualisait en rêves éthérés, en une sorte de mysticisme poétique confondant le ciel et la terre. […] Un Messie aux repas de noces, la courtisane et le bon Zachée appelés à ses festins, les fondateurs du royaume du ciel comme un cortège de paranymphes : voilà ce que la Galilée a osé, ce qu’elle a fait accepter.
Vois-tu ceci » (grande description des nuages, du couchant), « c’est le ciel ! Eh bien, ni le ciel ni la terre ensemble ne valent l’amour » (grande description de l’amour). […] Comme au bout d’une branche on voit étinceler Une goutte de pluie où le ciel vient briller, etc.