Richard, agent bien plus direct, bien plus volontaire de l’esprit du mal, semble plutôt jouter avec lui que lui obéir ; et dans ce jeu terrible des pouvoirs infernaux, c’est comme en passant que s’exerce la justice du ciel jusqu’au moment où elle éclatera sans équivoque sur l’insolent coupable qui s’imaginait la braver en accomplissant ses desseins.
Quand on demandait à Wellington ses souvenirs de Waterloo, il répondait : « C’est la journée de ma vie où j’ai le plus regardé ma montre. » Mot qui fait, dans l’ordre grandiose, pendant à celui de l’aviateur qui venait de traverser la Manche : « Quelles sensations vous avez dû éprouver, perdu entre l’infini du ciel et celui de la mer !