Apprenez, roi des Juifs et n’oubliez jamais Que les rois dans le ciel ont un juge sévère… Va-t-on tirer de là une morale pour Racine ? […] Je cite encore : L’ombre de trois cyprès sur le gazon progresse, Et tandis qu’au lointain s’argente un ciel de Grèce, Près d’une eau qui s’égoutte en creusant des viviers, Les dieux se sont assis dans un bois d’oliviers. […] Dans ce bois tout transpercé de ciel Où l’aegypan naguère aimait son aegypane.
Leur patriarche, disent-ils, absorbé dans la contemplation, exténué de jeûnes & de veilles, l’imagination embrasée de l’amour des souffrances, vit descendre rapidement du haut du ciel un séraphin à six aîles ardentes & lumineuses. […] On n’oublia pas cette échelle blanche que saint François a indiquée à ses enfans, pour les faire monter tout droit au ciel, non plus que ce privilège de tous les Franciscains, d’être préservés des malins tours du diable(*). […] Si l’on souffre que les pères de la société continuent sur le pied qu’ils ont commencé, je prie Dieu que le temps n’arrive pas où les rois même voudront leur résister, & ne le pourront. » Un autre dominicain, Alphonse Vindano, alloit dans toutes les villes d’Espagne, criant en chaire que les jésuites, leur père Ignace & ses compagnons étoient à tous les diables ; qu’on pouvoit l’en croire sur sa parole, puisqu’il avoit été envoyé du ciel pour le révéler.