Les yeux de ces femmes vous regardent avec des yeux bleus du Nord, où toute la froideur d’un ciel voilé semble avoir passé ; des yeux noirs du Midi, brûlants de soleil ; des yeux d’Orient, veloutés et impénétrables. […] Poncet répétait sans cesse à cette période-là : « Les grandes incisions font les grands chirurgiens. » Il pratiquait ce qu’il appelait encore « la chirurgie à ciel ouvert ». […] » en levant au ciel ses fortes mains bienfaisantes. […] Voici que des générations se lèvent, pour qui le ciel est de nouveau peuplé d’étoiles, des générations dont leurs meilleurs témoins nous apprennent que, demandant, elles aussi, à la vie la vérification de la pensée, elles se sont reprises à croire, sans cesser de savoir, des générations qui se rattachent résolument, consciemment, à la tradition philosophique et religieuse de la vieille France. […] Si je meurs, j’irai plus vite au ciel. » Chez l’un et chez l’autre, c’est la même certitude que le psychisme humain n’est pas dans la nature comme un empire dans un empire, que l’esprit procède de l’esprit, la pensée de la pensée, l’amour de l’amour.
Mais ici, encore une fois, le siècle et le ciel conspiraient ensemble : on ne fit qu’enfoncer une porte tout ouverte : la seule gloire fut de l’avoir enfoncée quelques heures plus tôt.