Son fils Xerxès lui succéda : les Grecs l’auraient élu, s’ils avaient pu choisir leur ennemi. […] C’était pour eux assez de gloire qu’il les choisît entre tous les Grecs, pour les absoudre de leur offense et devenir leur ami. — Les Spartiates parlèrent à leur tour : — Athènes écouterait-elle ce tyran, messager d’un autre tyran ? […] Ce ne fut point sans doute au hasard que le stratège athénien choisit ce signal de ralliement printanier comme un cri d’amour.
» * * * — Du moment que, cette fois-ci, deux poètes se présentaient à l’Académie : l’un qui s’appelait Autran, l’autre qui s’appelait Théophile Gautier, et que l’Académie a choisi Autran, ma conviction est qu’elle est composée de crétins, ou de véritables malhonnêtes gens. […] Nous avions assez de cette douche écossaise d’imbécile, mélangée de chaud et de froid, d’insolence inconsciente et de compliments grossiers, assez de cet entrepreneur routinier, faisant dans sa détresse un coup de tête, et voulant jouer un va-tout sur notre nom, mais tout ahuri, mais tout dépaysé de ne pas rencontrer son Bouchardy, son Dennery, dans une pièce de nous ; et nous trouvions vraiment ironique d’entendre cet homme, si près de sa faillite, parler de son public, ce public qui siffle au Châtelet, tout ce que cet animal de directeur « intelligent » s’échigne à lui choisir. […] * * * — La science du romancier n’est pas de tout écrire, mais de tout choisir.