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1352. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188

Sage, secrète, régulière, d’un esprit doux et enjoué avec nuances, d’une curiosité à la fois sérieuse et amusée, d’un coup d’œil observateur qui ne cherchait pas à être perçant ni profond et qui se contentait de bien voir ce qui se faisait autour d’elle, elle passa ainsi vingt-deux années bien diverses, et dont quelques-unes furent agitées des plus violents orages. […] C’est dans son esprit qu’il faut chercher les traits fins et charmants qui la distinguent. […] Voilà où toute âme raisonnable doit chercher la véritable félicité, obscure, il est vrai, mais tranquille et innocente.

1353. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237

J’ai lu autrefois ces volumes avec beaucoup de profit et d’intérêt : en y revenant aujourd’hui, je n’y chercherai aucun genre d’allusion, mais je suis sûr du moins de ne pas tomber dans un contretemps. […] Bonaparte, qui, à cette heure de formation sociale, cherchait partout des hommes, de bons instruments ou d’utiles informateurs, avait l’œil sur M.  […] Nous qui nous contentons de le lire sans y chercher autre chose que des esquisses pleines de netteté et de finesse, nous y relèverions quantité de pensées dignes de souvenir.

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