On aurait tort de croire qu’à travers ces défauts qui blessent, il n’y ait pas, malgré tout, de charmants détails, mille retours heureux où le poète se joue et retrouve sa touche légère. […] La pauvre Graziella surtout va puiser dans cette lecture charmante du livre innocent le poison mortel qui la tuera.
Les ménagements d’entrée et de sortie, les adresses de ralentissement pour économiser l’action, se peuvent admirer au point de vue du métier : il y a une scène surtout, à la fin du second acte, une préparation de musique vocale qu’on voit venir et qui ne doit pas avoir lieu ; c’est le plus charmant escamotage.