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338. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Œuvres complètes d’Hyppolyte Rigault avec notice de M. Saint-Marc Girardin. »

D’abord destiné au barreau, on conçoit qu’il eût fait un bien spirituel, un charmant et caustique avocat. […] On a dit que « dans ses pages charmantes tout semblait couler de source. […] Il a de bons articles sur Lamennais, un charmant sur le Civilisateur de Lamartine, un bon article sur M. 

339. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier »

me disait un jour la personne la plus respectable et la plus charmante, bien que si austère ; ce qu’on a écrit sur elle ne vous paraît-il donc pas suffisant ?  […] Chez elle, elle était charmante ; chez les autres, vous l’auriez souhaitée partout ailleurs, et surtout dans sa propre maison. » Elle aurait désiré être… elle ne savait quoi ; et c’est Byron qui le demande ! […] Or, elle l’a dit, on ne cause véritablement qu’en France et en français : « la conversation, comme talent, n’existe qu’en France. » En Angleterre on ignore cette nuance particulière et si charmante de faire sentir l’éloquence dans la conversation ; si l’on a l’instinct et si l’on se donne la peine d’être éloquent, on l’est pour les Chambres et pour la vie publique ; on passe outre au salon, on ne s’amuse pas à ce prélude devant les dames.

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