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2142. (1887) Essais sur l’école romantique

Préface Je ne crois pas trop présumer de ma situation dans le monde des lettres françaises contemporaines en disant qu’on n’est pas sans y avoir ouï parler d’une légende d’après laquelle, à deux époques différentes, j’aurais exprimé sur l’école romantique et sur ses illustres chefs deux opinions absolument contradictoires, et que, selon le mot qui en a couru, « j’aurais brûlé ce que j’avais adoré ». Les pièces que, dans ce cas, j’appellerais : pièces de l’époque du dénigrement, sont des articles de Revue, déjà réimprimés pour la plupart dans d’autres volumes, et qu’on retrouvera dans celui-ci. Les pièces de l’époque de « l’adoration » consistent en une série d’articles de Revue qui ont paru de 1829 à 1832 dans le Journal des Débats. Ils sont restés depuis lors dans la collection de ce journal, dirais-je plutôt négligés qu’oubliés ; car où aurait-on trouvé, sinon dans ces articles, l’origine du grief qu’on m’a fait d’avoir commencé par « adorer ce qu’ensuite j’aurais brûlé » ? Plusieurs fois, la pensée m’était venue de réimprimer ces articles.

2143. (1910) Rousseau contre Molière

Voltaire a eu un mot très judicieux, très précis, dans son jugement en dix lignes sur Molière au chapitre XXXII du Siècle de Louis XIV : « Il a été le législateur des bienséances de son siècle. » Rien de plus ?

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