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314. (1940) Quatre études pp. -154

S’il chante les héros de sa patrie, Nelson, Wellington, ce n’est pas pour obéir à quelque commande, mais à l’élan spontané de son âme ; on dirait qu’il est né poète lauréat. […] Il y a, dans chaque poète de cette époque, un acteur : en même temps qu’il chante son amour ou sa peine, il regarde du coin de l’œil les spectateurs. […] Dans toutes les langues européennes, on a chanté les paysages, lacs ou montagnes ; et les saisons, automnes ou printemps. […] Ils ont célébré leur terre natale et leur clocher ; ils ont chanté la famille, la mère, l’enfant ; ils ont écrit l’art d’être grand-père. […] Prodigieuse, puisque chacun peut la chanter et la modifier à sa manière, en la déchiffrant, sans qu’elle cesse d’être harmonie : Ô Julie !

315. (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série

Et alors le prince Charmant se met à chanter : « Piou ! […] … Vous me défiez de chanter convenablement du classique ? […] Et, pour qu’ils soient tous contents, on y chante dans toutes les langues. […] Les chansons qu’elle nous chante ont du moins, dans leur grossièreté, de la verve et quelque couleur. […] Paulus nous a-t-il chanté, après cela, une inepte Chasse au cerf, du « genre distingué » ?

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