/ 1536
298. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Seconde partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère de la littérature et des arts » pp. 326-349

Homère n’a point chanté, il a laissé chanter la muse ; c’est-à-dire qu’il a été l’interprète de la parole. […] Nous avons, de plus, exigé des vers pour reconnaître la poésie, comme si cette langue triée, à laquelle nous ajoutions la rime, constituait essentiellement la poésie ; comme si, depuis que la muse épique ne confie plus ses annales mélodieuses à la tradition orale, depuis que ses poèmes ne se chantent plus, il pouvait y avoir une raison pour écrire en vers ; comme si enfin il n’y avait pas toujours eu une partie au moins de la poésie française, celle qui affectait l’imitation de la langue grecque, qui trouvait mieux à s’exprimer en prose.

299. (1897) Aspects pp. -215

Et personne à la cave où chantent les futailles grosses de la dernière vendange. […] Il est néfaste de caresser le spleen et de le chanter comme le font à diverses reprises M.  […] Gregh chantent à mi-voix et racontent volontiers des souvenirs d’enfance quasi éteints et très exquis. […] Une ruche brille, des blés flambent, l’eau chante — on ne peut s’expliquer cela. […] On chante, on travaille… Clarisse range le pain.

/ 1536