/ 1536
211. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

On admire beaucoup certains duos de la musique de Rossini, où l’un chante pendant que l’autre pleure, où celui-ci accompagne l’orchestre avec sa voix, pendant que l’orchestre déclame l’air que le chanteur devrait chanter ; mais combien cela n’est-il pas plus difficile de transposer ainsi, de Don Quichotte à Sancho, de Don Juan à Sganarelle, du maître au valet, du fait à l’idée, les plus excellentes qualités de la comédie, à savoir le rire et la leçon ? […] En même temps, la voilà qui chante son hymne de triomphe ! […] Il avait — ce vil bouffon — la verve ingénieuse de ces Italiens enfants de la mélodie, qui chantent comme l’oiseau chante, et sans plus de préparation. […] En ce moment, tous les colibris de Versailles chantaient la chanson des oiseaux de Lesbie : Je suis un Dieu ! […] chantaient de leurs voix fraîches et d’un bel accent : Toute la gloire et la fleur du hameau.

212. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Fontaine de Boileau »

Dans les jours d’autrefois qui n’a chanté Bâville ? […] Tout poëte aujourd’hui vise au parlementaire ; Après qu’il a chanté, nul ne saura se taire : Il parlera sur tout, sur vingt sujets au choix ; Son gosier le chatouille et veut lancer sa voix.

/ 1536